Québec
masculin
22
oui
grave
Bonjour! J'ai 22 ans et je sors avec une fille de 20 ans, qui habite encore chez ses parents. Nous nous fréquentons depuis 1 an. Tout va bien entre nous,
Elle se permet de tout le temps nous juger de façon négative et de décider pour nous. Elle nous impose ses propres valeurs (mariage, pas de relations sexuelles sauf au moment où ça ne dérangera palus madame). Bref, elle se permet de nous imposer des choix et nous accuse de faire des choix avec lesquelles elle vivrait (exemple: si ma petite amie prend la pilule).
Elle a beaucoup harcelé ma petite amie l'été dernier quand elle voulait se faire prescrire la pilule. Elle ne veut pas qu'elle prenne la pilule et ne veut pas qu'elle tombe enceinte mais elle va dire ensuite, que nous ne sommes pas faits en plâtre. Comme j'habite en apart à 2 heures de chez ma blonde, elle défend catégoriquement à ma blonde de venir me voir et elle nous a traité d'escortes et de prostitués parce qu'on voulait se voir (c'est normal à 20 et 22 ans de se voir quand on veut, non?).
Elle pense qu'on veut juste se voir pour faire l'amour et elle nous accuse de ne penser qu'à ça.Elle a également dit à ma blonde que la pilule pouvait rendre son intérieur féminin artificiel et voulait une réunion pour me faire la morale sinon elle me menaçit de ne plus me laisser rentrer dans sa maison. Bref elle empoisonne notre vie.
Je me sens très harcelé et intimidé par elle, j'ai déjà songé a faire une plainte à la police contre ma belle-mère pour harcèlement et intimidation, sous peu.
Ma question est la suivante:
Avec tout ceci, suis-je en droit de faire une plainte à la police pour harcèlement? La police devrait-elle vouloir traiter ma plainte?
(je sais que je ne peux pas porter plainte pour ma blonde mais je le ferais pour le harcèlement de ma belle-mère qui s'adresse à moi).
Votre réponse serait grandement appréciée. Merci à l'infini
Réponse à J.Lo (harcèlement et intimidation)
Bonjour J.Lo,
Vous semblez avoir une belle-mère... pas reposante, comme on dit.
Si on se fie à la description que vous en faites dans votre lettre, elle semble effectivement vous envahir jusqu'à l'ingérence.
Vous ne parlez pas de votre copine ni de son père. Ce dernier est-il présent dans la situation et si oui, comment voit-il les interventions de son épouse à votre égard et à l'égard de leur fille ? Quant à votre copine, est-elle soumise à sa mère ? Se sent-elle, elle aussi, harcelée ? Si oui, vous avez là une alliée qui cherche sans doute à se dégager du carcan maternel. Si non, votre belle-mère a trouvé en sa fille une complice plutôt passive qui éprouve de la difficulté à placer une frontière claire entre elle-même et sa mère et à se libérer de l'influence de celle-ci. Et dans ce dernier cas, il est évident qu'elle a le champ libre pour continuer de plus belle.
Vous vous demandez si vous pouvez porter plainte si la police pour harcèlement. En théorie, vous pouvez toujours porter plainte, mais je doute fort que la police ne retienne votre plainte. L'attitude de votre
« belle-mère » est désagréable, certes, mais nullement illégale.
Vous dites que votre « belle-mère » vous « impose » ses choix. C'est donc que vous vous y soumettez. Que se passerait-il si vous décidiez, tous les deux, de faire à votre guise et d'ignorer ses ordres ? Même si cette attitude semble la plus appropriée, je reconnais qu'elle est difficile d'application puisque votre amie habite encore chez ses parents. La vraie question, dès lors, m'apparaît être : « Qu'attend-elle pour voler de ses propres ailes et pour prendre son envol » ?
Peut-être qu'une solide réflexion à partir de cette question pourrait permettre d'amorcer un changement significatif.
Bien à vous.
Georges-Henri Arenstein
Psychologue
