Réponse à: GAB (relation avec le fils de la blonde de mon père)

Surnom: GAB
Pays: Canada
Âge: 23
Sexe: féminin

Bonjour

Je suis dans une situation qui me trouble.

Mon père sort avec une femme depuis 7 ans. Cette femme a un fils de mon âge. Lorsque nous nous sommes rencontré, il y a 7 ans, nous avons fait l'amour. Nous avons été très attiré l'un vers l'autre et, boisson aidante, nous avons succombé. Depuis, nous avons toujours fait semblant de rien.

Puis, il y a quelques semaine, nous avons de nouveau fait l'amour. Nous avons beaucoup parlé et il m'a dit ne jamais avoir été capable de m'oublier. Il m'attire aussi. Nous nous voyons assez régulièrement.

Je me sens mal face à cette situation. Mon père, sa blonde... S'ils venaient qu'à apprendre cela, je crois qu'ils seraient très en colère. Nous avons décidé de nous taire, mais nos sentiments envers l'autre deviennent de plus en plus forts...

Que faire? Sortir ensemble? Nous le voudrions bien, mais comment réagiront nos parents?

Avons nous le droit de s'aimer? Doit-on cesser de nous voir avant qu'il soit trop tard? Nous ne savons plus quoi faire... Aidez-nous...

Merci de votre réponse.

Bonjour Gab,

Je peux comprendre votre crainte : votre père et la femme avec laquelle il sort depuis sept ans considère que vous et votre copain vous êtes, en quelque sorte, frère et s ur et qu'à ce titre, ils se mettront en colère s'ils apprenaient que vous vous aimez et que vous avez fait l'amour.

Mais en réalité, il n'en est rien : vous étiez deux adolescents portés l'un vers l'autre et vous êtes maintenant deux adultes, toujours portés l'un vers l'autre.

Comment réagiraient votre père et sa conjointe ? Peut-être qu'ils seraient surpris ou choqués; mais une fois ce moment dépassé, ne croyez-vous pas qu'ils vont se résoudre à accepter la réalité ?

Avez-vous le droit de vous aimer, demandez-vous ? Qui vous nierait ce droit, je vous le demande.

Devez-vous cesser de vous voir ? Au nom de quel principe, je vous le demande.

Vous êtes deux jeunes adultes de 23 ans et vous vous aimez. Il est permis de supposer que vous savez quoi faire.

Bien à vous.

Georges-Henri Arenstein, Psychologue