Réponse à: FUTURE MAMAN (future maman)
Surnom: FUTURE MAMAN
Pays: Canada
Âge: 12
Sexe: féminin
Bonjour,
J'ai un très gros problème!!! Je ne sais plus quoi faire.
En faites j'ai 12ans, Je me suis faites violer puis quand je me suis appercu que j'étais enseinte et bien il étais trop tard pour que je me fasse avorter.
Je voudrais bien garder lenfant mais je ne peux pas. J'abite chez mon oncle car mes parents ne veulent plus me parler. J'ai essaiyer des millions de fois de leur faire comprendre mais il ne veulle rien savoir. J'ai parler avec le psy de mon école mais il ne ma pas vraiment aidée. Alors je compte sur toi pour avoir les meilleur conseils. Merci d,avance!
De: Une fille qui déteste la vie
Bonjour Future maman,
Je suis extrêmement peiné par ce qui t'arrive : un viol suivi d'une grossesse. Ce sont des événements pénibles de l'existence qui n'auraient pas dû t'arriver.
Je suis également très surpris et choqué que tes parents ne veulent plus te parler. Ceci est un moment de ta vie où tu as besoin d'aide et non de rejet.
Quoi qu'il en soit, tu peux essayer de tirer le meilleur de ce qui se passe. Ta situation est difficile, j'en conviens, mais elle n'est pas catastrophique.
Cet oncle qui t'héberge, est-ce que tu peux lui parler en toute confiance ? Est-ce qu'il est là pour toi, pour te soutenir, pour chercher des ressources compétentes pour toi (médecin, travailleuse sociale, etc.) ?
Maintenant que l'école recommence, tu peux t'adresser à la travailleuse sociale ou à l'infirmière. Elles savent quoi faire pour te trouver ce dont tu as besoin.
S'il est vraiment trop tard pour l'avortement, il te restera à mener ta grossesse à terme et à mettre ton bébé au monde. À ce moment se présentera pour toi le choix de garder ton bébé ou de le donner en adoption. Mais rassure-toi, tu ne seras pas seule à prendre cette décision. Un ou plusieurs adultes de ton entourage et la travailleuse sociale responsable de ton dossier te feront voir les avantages et les inconvénients des deux options. Il existe, au Québec, plusieurs ressources pour les jeunes mamans.
Je peux comprendre la dernière ligne de ta lettre : pour l'instant, tu détestes la vie et tu as de bonnes raisons pour cela. Mais je t'informe que la vie peut aussi être autre chose : pour l'instant, elle a l'air bien noire pour toi, mais je t'invite à te garder le droit de changer d'idée un jour.
Future maman, je t'envoie mes bonnes pensées.
Bien à toi,
Georges-Henri Arenstein, Psychologue