Réponse à: FL (affection ou pédophilie)
Surnom: FL
Pays: France
Âge: 24
Sexe: masculin
J'ai un problème affectif et je ne m'aime pas. Ainsi, je n'imagine pas qu'on puisse m'aimer. Donc lorsque qulqu'un s'interesse un peu à moi, je m'accroche, guette la moindre parole, le moindre geste qui me prouve son attachement ou au contraire me prouve son désinterêt et dans ce cas je le vis très mal.
Parmi les êtres qui m'ont prouvé un attachement il y a eu des enfants et je me suis énormémént attaché à eux jusqu'à m'en rendre malade y compris physiquement dès que ça ne se passe pas comme je voudrais. Et bien sûr ça ne se passe jamais comme je voudrais. Lors de ma première et seule séance chez un psychiatre, il m'a ressenti comme un pédophile.
Est-ce possible que cet attachement excessif relève de la pédophilie?
A note que j'ai déjà imaginer des jeux sexuels avec des enfants, mais que je n'ai jamais eu besoin de lutter contre ce genre de pulsion en leur présence.
Bonjour Fl,
Il est possible que votre attachement aux enfants relève de la pédophilie à l'état latent (fantasmes de jeux sexuels) comme il est possible qu'il s'agisse d'un immense besoin d'affection.
Des adultes s'attachent parfois de façon excessive aux enfants parce qu'ils craignent le rejet de leur entourage. Les enfants ne sont pas menaçants et sont habituellement gentils avec ceux qui se montrent gentils envers eux. L'attachement excessif relève d'un retard de développement ou d'une perturbation du développement psychoaffectif. L'adulte est alors un peu enfant lui-même.
Par ailleurs, des adultes peuvent s'attacher à certains enfants à cause de tendances pédophiles. Vos fantasmes de jeux sexuels avec les enfants est un facteur qui est suffisamment préoccupant pour justifier d'autres séances chez un psychiatre.
Il m'apparaît important que vous en ayez le c ur net car, si pour l'instant vous n'avez jamais eu besoin de lutter contre ce genre de pulsion (jeux sexuels) en présence d'enfants, il se pourrait que cette pulsion grandisse et devienne envahissante. Prévenir vaut mieux que guérir ! Qu'en pensez-vous ?
Bien à vous.
Georges-Henri Arenstein, Psychologue