Réponse à: FAIBLE (apprendre à confronter)
Surnom: FAIBLE
Pays: Canada
Âge: 34
Sexe: féminin
Bonjour!
Premièrement, je veut vous remercier de l,aide que vous apportez à tous. Ce site m'a permis de cromprendre beaucoup à propos de moi-même! Félicitation pour ce site!
Ma question peut paraitre un peu bizarre mais est-ce qu'on peut apprendre à confronter? à se fâcher? à ne pas fuir devant une confrontation?
Je n'ai jamais été capable de participer à une confrontation. Devant une situation où le ton monte ou bien que l'on est en désaccord, je baisse les bras pour éviter une confrontation et je laisse mon "adversaire" croire ce qu'il veut. Il faut dire que j'ai beaucoup de difficulté avec les bruits forts (quand une moto ou un camion passe près de moi, j'ai le coeur à l'envers, les jambes molles et les larmes aux yeux) J'aimerais bien apprendre à tenir mes positions et à ne pas fléchir la minute où l'on m'oppose. Parfois, un seul petit reproche peut me faire fuir les pattes au cou et j'en vient qu'à éviter la personne qui l'a proférer!
Y a-t'il une thérapie en particulier pour aider et me donner des outils pour travailler sur ceci? Un groupe peut-être? Je vous remercie à l'avance.
Bien à vous,
Bonjour Faible,
Vous êtes portée à baisser les bras et à éviter la confrontation; les bruits forts, les reproches vous font fuir. Cette situation entraîne probablement de nombreuses frustrations dans votre quotidien.
Oui, il est possible d'apprendre à ne plus fuir, à se confronter adéquatement et même à se fâcher lorsque cela s'avère nécessaire.
Il n'existe pas une thérapie en particulier qui vous permettra d'arriver rapidement au résultat escompté. Il existe des approches, des écoles de pensées, qui peuvent vous diriger dans cette direction. Évidemment, il serait utile d'investiguer depuis quand vous manifestez cette attitude, comment elle s'est installée puis ancrée en vous et quels sont les mécanismes qui la maintiennent en place. Tout cela fait partie du processus de changement mais n'en constitue que l'amorce. Il n'est pas mauvais de tâtonner un peu avant de trouver la bonne approche et la bonne personne pour vous.
Un groupe ? Pourquoi pas ? La présence des autres vous oblige à une plus grande vigilance quant à la gestion de votre frontière.
Notez bien ceci : il n'est pas nécessaire que vous "appreniez la colère". Le geste juste, la parole juste, selon les circonstances, l'affirmation de soi ferme, suffit amplement. Mais néanmoins certaines situations requièrent parfois une vraie colère. Là comme ailleurs, tout est affaire de modération.
Bien à vous.
Georges-Henri Arenstein, Psychologue