Réponse à: ELO (est-ce que l'on guéri rapidement d'un état clivler)
Surnom: ELO
Pays: France
Âge: 20
Sexe: féminin
Il y a maintenant un an après un affrontement avec ma mère et mon ami alors que je me sentais coupable parcque j'avais fumé de la marijuana, je me suis laissé allé a une sorte de decomposition de moi meme.J'avais l'impression par mon comportement de vouloir detruire ma mère.Au fur et a mesure du temps j'ai senti que je me decomposé que mon veritable moi se perdais.il y a de ca une semaine ma mère m'a envoyé chez une amie pour que je recupere parcque je ne parlais plus, je ne savais pas comment emmmerger de mon etat. Et ou emmerger. Chez cette amie j'ai senti que j'avais perdu la derniere chose qui me faisait me sentir vivante, l'etre en moi agitez qui s'accrochait à la vie.
Actuellement je me sens deconnecté du monde je sens que mon vrai moi est enfouit. J'ai vu la psychiatre de ma mère qui m'a dit que j'etais dans un etat clivler.
J'aimerai savoir si ce sont des cas connu en psychiatrie, et comment et au bou de combien de temps on peut en guerrir.
Je vous avoue que je n'ai plus gout a la vie mais je garde espoire.
Je vous remercie de tout coeur.
Bonjour Elo,
Lorsque vous dites que vous avez vécu une «décomposition» de vous-même, je suppose que vous voulez parler d'une «décompensation». Il s'agit d'une sorte de crise qui survient lorsque la personne se trouve brusquement confrontée à un événement menaçant, trop menaçant pour y faire face. Suite à cette décompensation, vous vous sentez déconnectée du monde et vous sentez que votre vrai moi est enfoui.
Le psychiatre vous a parlé d'un état «clivé». Cliver veut dire séparer ou couper en deux. Le clivage du moi est un état où deux positions contraires face à la réalité existent en même temps. Quelqu'un ou quelque chose est perçu comme tout bon ou tout mauvais (position clivée) alors que la réalité est plus nuancée que ça. Tout n'est pas blanc ou noir, il existe de nombreuses teintes de gris.
L'état clivé est bien connu en psychiatrie et en psychologie. Il ne s'agit pas d'un diagnostic à proprement parler mais d'un symptôme.
Votre condition peut certainement s'améliorer : vous avez intérêt à suivre les directives de votre psychiatre.
Bien à vous.
Georges-Henri Arenstein, Psychologue