France
féminin
15
oui
Bonjour,
Je vous écris pour vous demander de l'aide et des conseils pour mon amie. j'ai très très peur pour elle... Son ex petit ami l'a frappait (elle a toujours des marque de ses coup sur les jambes ,le
Vous pouvez vous dire que tout est rentrés dans l'ordre ,que tout s'est arrangé, mais la réponse est NON.En effet 4 amis de ce type,la frappe pour se vanger ,reçament ils ont essayés de la violer à leur tour.Ce qui l'amène a penser de + en + à quitter ce monde.
On m'a dis qu'elle avait déjà fait à peu près 7 tentatives de suicide(ce qui est énorme) en s'ouvrant les veines ,dont une ou elle a bien faillit y laisser sa peau,mais heureusement son meilleur ami l'a retrouver à temps (entouré de sang mais il l'a retrouvé),il l'a emmené a l'hopital pour recoudre ses poignés mais ses parents n'on pas été prévenu car le père de son petit ami est medecin.
ce qui m'amène a vous parler de cette terrible soirée ou j'ai bien cru qu'elle allait passer à l'acte,cette soirée je ne l'oublierait jamais ,je n'ai jamais autant pleuré et eu aussi peur de ma vie...je ne pouvais pas aller l'a voir dond je l'appellais toute les 2 secondes et quand ce n'etais pas moi c'etait qqu'un d'autre.on avait trop peur...
Heureusement son petit ami a pu aller la voir donc elle n'a pas était toute seule et par définitive elle n'a pas eu le temps de faire cette terrible chose; au cas, je lui avais donné des anti-dépresseur pour un jour ou elle ne se sentirait vraiment mal.elle en a avait pris ce soir là et d'ailleur je crois qu'ils étaient un peu fort pour elle ,elle n'avait plus trop de force mais au moins elle n'a pas eu assez de force pour passer à l'acte...
je suis toujours là pour elle ,quand elle en a besoin quand elle en a envie, je l'appelle ,je lui ecris des lettres pour la reconforter car je tiens à elle mais le problème c'est qu'à par etre là je ne fais rien de réellement concrès c'est donc pour ca que je vous écris pour m'aider ou plutot,pour l'aider car elle en a besoin.j'essaye de la convaincre d'en parler a ses parents ou à des adultes car eux peuvent mieux l'aider,mais elle a peur ...
je lui ai donc conseillé d'appeller ces n° vert ou on peut se confier en toute anonymité.je lui ai dit que les personnes qui répondaient été des spècialistes:des psycoloques bref des gens pour l'aider.elle m'a promis qu'elle allait le faire ,mais quand?
en parlant de ca,hier je suis allée dans une cabine téléphonique et j'ai appellé un de ces n°,j'ai expliqué a cet homme la situation,mais il m'a renvoyé vers un autre n° qui lui, ne répondait pas... ca été dur d'en parler ,j'ai du y repenser ,et je n'ai même pas eu le temps d'evoquer ces tentatives de suicide.poutant il me semble que c'était le n° approprié,mais bon.
très prochainement elle va aller en parler à la mère de son petit ami:elle est assistante social.Je voudrais en parler a ses parentset plus particulièrement a sa mère ça sera plus facile ,je ne lui raconterais pas toute cette histoire ,mais juste lui dire de prendre le temps de parler à sa fille car elle a besoin d'elle, juste pour lui mettre la puce a l'oreille ,car ce n'ai pas a moi a lui dire.
Justement ce terrible soir je l'appellais et j'espèrais tomber sur sa mère pour lui dire de ne pas partir et de ne pas la laisser toute seule,mais c'était toujours mon amie qui répondait...demain je vais essayé de me procurer le n° de portable de sa mère.
bref j'ai esayé de résumer cette hisoire pour qu'en sachant les fait vous pourriez m'aider à l'aider...Je ne veut pas qu'elle paye de sa propre vie pour eux ,ce n'ai pas à elle de payer mais à eux ,pour ce qu'ils lui on fait subir physiquement et moralement!.
Je compte sur vous pour me répondre.Comment l'aider à reprendre gout à la vie.je veut qu'elle vive sa vie pleinement ENFIN!et c'est pour ça qu'il faut que ces types sortent de sa vie.
Elle est instable:un moment elle se sentira bien et celui d'après elle aura envie d'en finir,j'ai peur .
Que mérite ces types ?elle et mineure eux aussi,combien de temps la procédure prendra?quelles seront les preuves à fournir ? bref toutes ces questions me hante alors s'il vous plait répondez moi rapidement car le vie d'une adolescente de 15 ans est en jeu!
j'attend vos réponses avec impatiente ....je compte sur vous ,j'ai déjà eu un echec et je ne voudais pas qu'un 2ème se reproduise...
A très bientôt
Bonjour Elea,
Il est touchant de voir la force de ton amitié pour ton amie et les efforts que tu fais pour lui venir en aide.
Mais attention : à la lecture de ta lettre, j'ai l'impression que tu te « surinvestis » et que tu « sors de ton chemin » pour tenter de la sauver : tu l'appelles aux deux secondes, tu lui donnes des anti-dépresseurs (où les trouves-tu?), tu es toujours là pour elle, tu lui écris des lettres, tu essaies de la convaincre, et j'en passe.
Ta préoccupation est légitime, mais tes actions m'apparaissent excessives. En effet, l'aide aux personnes suicidaires est affaire de spécialistes; il s'agit d'une intervention délicate et subtile.
Si tu dis à ton amie une seule fois, d'en parler à ses parents, ou d'appeler le numéro vert, ou mieux les deux, tu as fait ce qu'il fallait faire. Toute agitation ou insistance de ta part risque d'être envahissante ou mal-venue. Tu peux aussi accompagner ton amie lorsqu'elle en parlera à ses parents, pour la soutenir de ta présence.
Qui plus est, passer des anti-dépresseurs à ton amie est une bien mauvaise idée. C'est un médecin qui devrait prendre la décision de lui en prescrire ou non : tu ne connais pas la force de ce médicament, ni les doses, ni les effets secondaires, ni les contre-indications.
Tu nous dis que « à part d'être là, tu ne fais rien de concret pour elle ». Eh bien justement, ce qui est aidant pour ton amie, c'est ta qualité de présence (être là, rien que ça). Il n'y a rien de concret à faire. Des personnes suicidaires ont renoncé à leur projet parce qu'un être proche leur a pris la main en silence pendant de longues minutes ou parce que quelqu'un les a serré chaleureusement.
Quant aux accusations portées contre les agresseurs, j'ignore quelles sont les preuves à fournir et quels sont les délais de procédure. La justice suivra son cours : ce n'est pas entre tes mains à toi.
Je t'invite à faire confiance aux structures en place et à simplement demeurer à l'écoute de ton amie.
Bien à toi.
Georges-Henri Arenstein
Psychologue
