Réponse à: DOUCE (compagnon impoli)
Surnom: DOUCE
Pays: Canada
Âge: 43
Sexe: féminin
Bonjour,
Je fréquente un homme de mon âge (42) depuis près d'un an. Nous n'habitons pas ensemble. Il me semble de plus en plus que je dois "marcher sur des oeufs" quand je lui parle. En effet, il me garde dans des conversations sans fins (3 ou 4 heures durant), et ce, souvent au sujet d'un mot que j'utilise dans la conversation. Cela se produit depuis le début des fréquentations, et je n'en peut plus. Je suis épuisée physiquement et émotionnellement lorsque ces conversations se terminent.
Au lieu de me dire ce qu'il ressent, il me questionne sans fin sur ce que j'ai dit. Je ne comprends pas où il veut en venir et je lui pose la question, mais cela demeure souvent sans réponse. Je ressens cela comme de la violence psycho- logique, étant donné mon état après ces discussions.
De plus, celui-ci a des comportements pour le moins impolis, pour ne pas dire "sans savoir vivre", ex: il part se coucher pour une sieste sans me le dire alors que je prépare le souper qui presque terminé ou lorsque je suis son invitée et que j'attends (après un repas exemple), pour savoir ce qu'on va faire comme activité; il ne m'a jamais amené manger au restaurant et lorsque je lui ai dit que j'aimerais y aller de temps en temps, il m'a répondu: Invites-moi!, et autres comportements semblables.
Je suis une femme qui a un cheminement spirituel et personnel depuis plusieurs années. Je désire être aimée pour ce que je suis et je me considère prête à faire des concessions, mais pas à être rabrouée et "harcelée" psychologiquement comme je le suis présentement.
Qu'en pensez-vous? Merci d'avance.
Bonjour Douce,
Vous ne «devez» pas marcher sur des ufs, vous choisissez de le faire.
Il ne vous «garde» pas dans des conversations sans fin de 3 à 4 heures. C'est vous qui les prolongez en restant présente.
Vous faites l'objet de comportements impolis, vos questions demeurent sans réponse, vous êtes rabrouée et harcelée . et vous subissez tout cela sans broncher; tirez-en les conclusions qui s'imposent Douce !
Vous désirez être aimée pour ce que vous êtes, c'est un désir bien légitime, mais ce ne semble pas être le cas pour l'instant. Votre cheminement personnel et spirituel de plusieurs années vous a-t-il préparé adéquatement à une action concrète ? Je vous invite à chercher à répondre à cette question.
Et en voici une autre pour vous : quel est votre intérêt à vivre cette situation depuis un an ? Qui testez-vous : lui ou vous ?
Bonne chance, Douce !
Georges-Henri Arenstein, Psychologue