Réponse à: CHRIS (déprime suite à une rupture)
Surnom: CHRIS
Pays: Suisse
Âge: 27
Sexe: masculin
Il y'a sept mois de ça, mon amie et moi nous nous sommes séparés. Elle était en pleine dépression et m'a dit que je n'arrivai pas à la comprendre, à accepter ses envies. La rupture à été difficile pour moi. Puis quelques semaines après, elle m'annonçait son intention de se marier avec un ami à elle, qui était gay et qui avait besoin du passeport suisse pour venir travailler chez nous.
Plus tard, j'appris effectivement qu'ils s'étaient mariés, que lui n'était pas gay mais qu'au contraire il était follement amoureux d'elle, qu'ils se connaissaient bien avant que notre relation se termine et que leur décision de se marier avait été prise quelque jours après que je quitte l'appartement que nous avions en commun.
Depuis que je sais tout ça ma vie ne ressemble à plus rien. Je n'arrive plus à être heureux car je me sens trompé voir humilié. Je l'aime toujours et je ne supporte pas qu'elle soit avec quelqu'un d'autre. Je ne sais plus que faire.
Merci de votre aide.
Bonjour Chris,
Votre rupture s'est passée dans des conditions difficiles, et il semble bien qu'en effet, vous ayez été trompé. Et vous vous en sentez même humilié.
Un tel événement, il ne faut pas s'en cacher, est dur à admettre et la souffrance qui en résulte est sans aucun doute amère.
Cependant, Chris, vous n'êtes pas obligé de rester dans la souffrance. Vous pouvez «activer vos ressorts invisibles» et changer de cap. Le feu qui vous brûle a été allumé il y a un peu plus de sept mois; et c'était un gros feu. Mais il va finir par s'éteindre. À moins que vous n'y ajoutiez des bûches ! La pilule est dure à avaler ? Vous pouvez l'avaler quand même et allez de l'avant.
Vous pouvez lire ce très beau livre «Adieu» de Howard Halpern et aussi le très bel article «Savoir se séparer» de Jacques Salomé, dans le magazine Guide Ressources de janvier 2000.
On guérit d'une rupture si on le veut vraiment. Soyez bon, doux, et indulgent avec vous-même, Chris, et dirigez-vous vers demain.
Je vous souhaite une bonne convalescence !
Georges-Henri Arenstein, Psychologue