Réponse à: CÉPÉ (2) (intelligence / stupidité ?)
Surnom: CÉPÉ (2)
Sexe: masculin
Bonjour à tous, à ceux qui écrivent et à ceux qui répondent.
Ce site est assez extraordinnaire. En effet, ceux qui posent des questions m'aident autant que ceux qui y répondent. Si tel était le but chercher (ce que je crois), votre site rempli sa fonction haut la main. Une question/ réponse en particulier m'a beaucoup aidée : celle sur les surdoués et le désarroi associé. Le témoignage de la jeune fille m'a rappellé des souvenirs, comme le fait d'être observateur, de ne pas savoir s'intégrer socialement, mais changer radicalement au moment des études supérieures.
Cette envie d'être accepté socialement associé à une idée fixe d'incompétence intellectuelle (stupidité pour la jeune fille) m'ont fait échouer mes deux premières années. J'espère pour elle qu'elle ne passera pas par cette étape, où on cherche à tout prix à communiquer et où on se rend compte qu'on ne fait que courir après du vent.
On ne rattrape pas le temps passé mais la vie continue. Vouloir c'est pouvoir, dit le proverbe. Mais vouloir quoi? Vivre? Mais comment? Dans de meilleures conditions? Mais meilleures que quoi? Voilà toute la question ou alors voilà toute l'erreur.
Cette lettre/question personnelle fait suite à une question que j'ai envoyé il y a déjà 3 ou 4 semaines. Tous les jours puis tous les lundi j'ai regardé pour savoir si enfin il y avait une réponse. Je sais que vous avez beaucoup de travail (j'ai lu les autres réponses à ce sujet et je vous comprend), mais je ne peux m'empêcher d'être égoïste et de penser que cette fois ci vous répondrez.
Merci de me lire et de me répondre.
Cépé
Bonjour Cépé (2),
J'ai répondu à votre première questions/témoignage. Il n'y a pas grand chose à ajouter à celle-ci. Sauf pour une chose : Vouloir c'est pouvoir ? Ah oui ? Ce proverbe pêche par laconisme. Beaucoup veulent et bien peu peuvent. Bien des gens désirent vivre dans de meilleures conditions. Meilleures que quoi ? Meilleures que celles de leurs parents je suppose, ou meilleures que celles qu'ils ont connues dans leurs jeunes années.
Chercher à communiquer et ne pas être compris est extrêmement pénible. De deux choses l'une, où il faut apprendre la langue de ceux qui nous entourent ou il faut changer de pays ! Dans ma pratique, j'ai vu hélas trop de gens qui ne faisaient que s'entêter à chercher à être compris en faisant plus de la même chose pour finalement se décourager.
Le bon sens commande ceci : ce qui ne marche pas, arrêtez de le faire !
J'espère que ces quelques lignes vous apporteront quelques précisions complémentaires.
Merci de tout c ur pour vos gentils mots relatifs à notre site. Et bonne chance, Cépé !
Georges-Henri Arenstein, Psychologue