Réponse à: AUDREY (aime être dans sa bulle)
Surnom: AUDREY
Pays: Canada
Âge: 26
Sexe: féminin
Bonjour,
J'aimerais avoir des renseignements a propos du probleme que voici.
Je suis souvent tres derange par les gens. Je suis un peu dans ma bulle. J'aime voir les gens mais lorsque j'en ai envie. Quelquefois, le telephone me derange et je suis tres "bete" durant les premieres minutes. Je deteste les souper familiaux autre que ma propre famille, je deteste recevoir la plupart du temps. Lorsque je rentre au travail, je n'aime pas que les gens m'adresse la parole avant un certain temps. Si quelqu'un me salut, je suis repond tres sec. J'essaie de sourire mais j'en suis presque incapable, ca me derange. Apres quelques minutes, la situation s'ameliore ... mais souvent, c'est long.
Cette situation me deplait beaucoup, je sais que je froisse des gens. Quelqu'uns ne m'aime pas. Pourtant, je ne veux faire aucun mal et ca me fait beaucoup de peine quand je les sens froid en retour. J'aimerais etre souriante et chaleureuse mais habituellement, j'en suis incapable. Je leur montre qu'ils me derangent, que je n'ai pas envie de discuter. Je suis souvent perdue dans mes pensees.
J'aimerais savoir si tout ca fait partie de ma personnalite ou si j'ai un grave probleme.
Merci !
Bonjour Audrey,
Vous aimez vous situer en-deça de votre frontière et vous en avez tout-à-fait le droit. Votre frontière semble un peu rigide; mais au fond, pourquoi pas ?
Le problème est que les gens ne peuvent pas le deviner ! Alors quand ils vous parlent ou vous saluent, vous vous sentez agressée et vous devenez irritable. Vous entrez en relation avec les gens de façon sélective et à votre rythme : à vous de leur dire et de les prévenir !
Si cela ne suffit pas, vous pouvez leur laisser un petit mot, courtois et ferme, qui établit vos règles.
Selon moi, et selon ce que vous nous dites, je ne vois aucun problème grave. Il semble bien que cette caractéristique fasse partie de votre personnalité. Nous dirons que c'est votre "modalité relationnelle dominante".
Bonne chance, Audrey !
Georges-Henri Arenstein, Psychologue