Réponse à: Achab
Âge: 35
Sexe: masculin
La question concerne un problème que vous vivez ? OUI
Considérez-vous ce problème comme étant grave ? TRÈS GRAVE
J'ai déjà vu un psy et j'ai été diagnostiquer souffrant de troubles panique en septembre 1995. Mon problèmes viens d'un poste syndicale trop important pour moi( de l'avis du psy) négociation, charges très élevées, prise de décision importantes ect... J'ai encore de très grosses crises de panique,a tout les soir et au moment de me coucher pour dormir là ça ce gâte... Je prend du rivotril .05 (au coucher seulement) depuis deux ans et c'est seulement avec cette béquille que je peux réussir a dormir un peu...très peu. J'ai retourner a mon travail régulier en mars 96.Et j'adore mon travail. Je ne vois plus mon psy. Ces crises viennent sans avertissement le soir devant la télé en regardant une émission pourtant bien banale, devant l'ordi en naviguant sur internet ou simplement sans que je n'y fasse absolument rien pour les provoquer ou les voir venir. Le pire c'est au moment ou je passe de l'éveil au someil j'ai de terribles tremblement à l'interieur de mon corps au point ou j'ai l'impression de bouger dans le lit. Je suis a bout.Je suis rendu que je dors presque a tout les soir sur le sofa pour me changer les idées en regardant la télé. Ma femme commence a me trouver moin drôle, j'ai peur que notre couple en souffre.Même si je lui ai expliqué ce que je ressens je pense qu'il faut avoir connu ce mal pour le comprendre. J'ai tellement mal que je pense mourir. J'ai tout passé les examen et rien n'est de travers dans mon corps....sauf dans ma tête. Un conseil s.v.p. P.S. J'aime trop la vie pour mourir si jeune. Merci
Beaucoup de souffrance dans cette lettre. Sachez qu'il y a des facteurs psychologiques et des facteurs biologiques qui contribuent aux crises de panique. Il semble que chez certains les facteurs psychologiques sont prédominants tandis que chez d'autres, ce sont plutôt les facteurs biologiques. Dans plusieurs cas, il peut s'agir d'une combinaison de ces deux types de facteurs. En ce qui concerne le facteur biologique, le récepteur d'un certain neurotransmetteur serait hypersensible, ce qui déclencherait une réaction d'alarme excessive. Certains antidépresseurs permettent de régulariser ce système et d'éliminer ou de réduire les attaques de panique. Pour ce qui est de l'aspect psychologique, il s'agit habituellement d'une interprétation catastrophique de symptômes physiques. Voyez dans PsychoMédia les questions fréquentes et les réponses aux questions personnelles sur ce sujet. Nous vous conseillons fortement de consulter un psychiatre spécialisé sur cette problématique ou un médecin familier avec ce problème (il y en a de plus en plus).
Hélène Lebel
Richard Paquette
Psychologues, M.A.PsychoMédia
