Plusieurs études ont montré des effets négatifs de la maladie sur les capacités cognitives. Sophia Frangou du King’s College de Londres et ses collègues ont constaté que les effets sur la mémoire sont plus sévères chez les hommes atteints du trouble bipolaire de type 1 que que chez les femmes.
Ils complétaient des tests évaluant les fonctions cognitives incluant la capacité intellectuelle générale, la mémoire, l'inhibition de réponse et les fonctions exécutives (notamment abstraction et persévération). Les effets de la maladie sur la vie quotidienne étaient aussi évalués.
Chez les participants atteints de la maladie, les différences entre hommes et femmes concernaient la mémoire immédiate. Une atteinte de cette dernière était aussi liée à un moins bon fonctionnement dans le quotidien. Il n'y avait pas de différences apparentes dans le fonctionnement intellectuel général, la capacité de former des concepts, la persévérance et la capacité d'inhiber une réponse de façon appropriée.
Des études précédentes ont montré que le sexe joue un rôle dans l'évolution clinique et la sévérité du trouble bipolaire, et ces résultats apportent un éclairage sur la façon dont cela peut se produire, commentent les auteurs.
Psychomédia avec source: Psychological Medecine.
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