Le classement intervient en raison des effets psychoactifs et du potentiel d’abus, de dépendance et de la toxicité de cette substance, indique un communiqué du ministère. Cette décision fait suite à la proposition de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) après avis de la Commission nationale des stupéfiants et des psychotropes, précise le communiqué.
Identifiée pour la première fois en 2008 en Finlande (fin 2009 en France), elle semble circuler aujourd’hui dans toute l’Europe. Sur internet, elle est vendue en tant « qu’engrais pour plantes », « sels de bains » ou « produit utilisé pour la recherche ». Elle est parfois présentée comme une alternative « légale » à la cocaïne, aux amphétamines ou à l’ecstasy.
La méphédrone est consommée notamment pour ses effets stimulants et entactogènes (qui facilite le contact).
La prise de méphédrone est généralement suivie d’une phase de « descente », décrite parfois comme violente, associée à des maux de tête, des crises d’angoisse et de paranoïa. Sont également observés des nausées, des vomissements, des hallucinations, une irritation nasale, une constriction des vaisseaux périphériques et un bruxisme (grincement des dents). Les effets à long terme ne sont pas connus.
Un cas de décès après la consommation de méphédrone a été décrit en Suède en 2008. Son implication est suspectée dans plusieurs cas de décès en Grande-Bretagne. La méphédrone y a été mise en évidence dans les prélèvements biologiques de certaines victimes.
La méphédrone est classée en tant que stupéfiant dans plusieurs pays européens.
Psychomédia avec source: Ministère de la Santé et des Sports