Qu'est-ce que l'EPO auquel le coureur italien au Tour de France, Riccardo Ricco, vient de tester positif lors d'un contrôle anti-dopage ?
EPO est une abréviation pour érythropoïétine. Il s'agit d'une hormone qui stimule la production des globules rouges dans la moelle osseuse. Les globules rouges plus nombreux permettent une meilleure alimentation du corps en oxygène, réduisant ainsi la fatigue.
L'EPO est utilisée en médecine pour le traitement d'anémies, leucémies, cancers, .... Pour les athlètes, l'EPO comporte un risque d’hypertension artérielle ou de formation de caillots car le sang devient plus dense.
L'EPO de première génération, dite traditionnelle, est apparue au début des années 1990. Elle nécessitait de 2 à 3 injections par semaine. Elle a été suivie par les EPO de deuxième et troisième générations, ayant une durée d'action plus longue et permettant de mieux déjouer les contrôles avec des injections plus espacées.
« L'EPO dont on parle dans le Tour de France n'est pas une EPO de troisième génération, mais une EPO de première génération bidouillée, à laquelle on a adjoint une molécule qui prolonge son action dans le sang », explique Gérard Dine, hématologue au CHU de Troyes et spécialiste de la lutte antidopage.
Psychomédia avec source : Le Nouvel Observateur.
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