Toute la journée, ce lundi 22 octobre, le hashtag #PasDeVague a été l'un des plus populaires en France sur Twitter.
En quelques heures, il a rallié des milliers d’enseignants qui ont dénoncé l’absence de réactions de l’Education nationale ainsi que l’inaction des responsables de collèges et de lycée face aux violences qu'ils subissent, rapportent les médias français.
Ces réactions surviennent après l’affaire d’un élève filmé, le 18 octobre, en train de braquer sa professeure avec une arme factice, mais pouvant tirer des billes en plastique, dans un lycée de Créteil (Val-de-Marne). Le lycéen a été mis en examen dimanche pour « violences aggravées ».
« J’aurais aimé être soutenue lorsqu’une élève, il y a quelques années, m’a tapé dessus dans un couloir de mon établissement. Mais le conseil de discipline ne l’a pas même exclue. Et on m’a expliqué qu’il fallait prendre les choses moins à cœur. Voilà la réalité du terrain. #PasDeVague. »
Ce message, publié dimanche soir par Maelita, est l’un des plus partagés depuis ce week-end.
Selon les chiffres relevés par Visibrain, une plateforme de veille des réseaux sociaux, près de 50 000 tweets étaient lundi à 17 heures accompagnés de ce hashtag, postés par un peu plus de 13 500 internautes différents, indique Le Parisien. Les témoignages se comptent désormais en dizaines de milliers.
« Parmi les expressions les plus utilisées en lien avec ce #PasDeVague, “conseil de discipline” revient plusieurs milliers de fois. Le plus souvent pour dénoncer le manque ou la faiblesse des sanctions décidées par cette instance interne à chaque établissement suite à des faits pourtant jugés graves par les enseignants partageant leur expérience
», précise le quotidien.
Psychomédia avec sources : Le Parisien, Marianne, Euronews.
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