Sidewalk Labs, filiale d'Alphabet, la maison mère de Google, a dévoilé à la mi-août les premières images d'une « smart city » qu’elle entend développer à Toronto (métropole canadienne), après avoir obtenu l'aval des autorités à la fin juillet.
Le projet transformera Quayside, un ancien site industriel de 5 hectares en ville du futur et devrait coûter plus d'un milliard de dollars.
« L’espace public, parent pauvre de bien des villes américaines, fait l’objet de toutes les attentions
», décrit Le Monde. « Avec un credo : la connectivité et la modularité. Sidewalk Labs s’est associé à une figure de l’innovation urbaine, l’architecte italien Carlo Ratti, pour inventer un modèle de « rue dynamique » : un revêtement de dalles hexagonales équipés de LED, faciles à changer et pouvant accueillir des mobiliers urbains interchangeables à différents moments de la semaine ou de la journée – banc, panier de basket, stand de marché…
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« Le réseau de petites rues, où les piétons ont la priorité partout, n’a plus besoin de trottoirs. Les lumières au sol dessinent des voies de circulation modifiables à volonté selon l’heure ou l’état du traffic. Une rue peut être en un clic ouverte aux livraisons le matin et transformée en place piétonne l’après-midi… voire accueillir un concert ou une compétition sportive, quitte à changer en quelques heures les dalles de revêtement.
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« Le revêtement des rues serait chauffant pour faire disparaître la neige et la glace. Et la ville équipée d’une gamme d’écrans et d’abris imperméables en matériaux légers, qui seraient déployés et repliés automatiquement grâce à leurs capteurs et mettraient les espaces publics à l’épreuve de la neige, de la pluie, mais aussi du vent et de la canicule.
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Des étudiants testeront l'appartement connecté du futur pendant un an en France (vidéo)
Psychomédia avec sources : Le Monde, Les Échos, Side Walk Labs.
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