Après avoir exprimé son inquiétude sur la tournure de ce débat, M. Charest a notamment "accusé (...) les médias de n'avoir pas utilisé dans son vrai sens l'expression «accommodement raisonnable». «De quoi a-t-on parlé? On a parlé d'accommodements raisonnables pour présenter aux Québécois ce qui était tout le contraire», a-t-il soutenu.
À ses yeux, les histoires qui ont fait les manchettes, notamment celle des vitres givrées du YMCA ou cette autre à propos d'une note qui indiquait à une policière qu'elle devait éviter de parler à un juif hassidique, «ce ne sont pas des accommodements raisonnables, ce sont des arrangements qui sont contraires aux valeurs de notre nation»."(1)
Il a mentionné que "dans le contexte actuel les inquiétudes des Québécois sont justifiées, quand un ambulancier est expulsé de l'Hôpital juif de Montréal, officiellement laïque, parce qu'il mange un repas non casher, ou qu'un homme doit quitter une piscine publique parce que des femmes musulmanes s'y baignent ..." (2)
Il a rappelé que la nation québécoise s'appuyait sur des valeurs telles que l'égalité entre les hommes et les femmes, la primauté de la langue française et la séparation de l'Église et de l'État. « Ces valeurs fondamentales ne peuvent faire l'objet d'aucun accommodement » a-t-il ajouté.
Il a souligné que le Québec était une société d'accueil, où les nouveaux arrivants étaient les bienvenus et qu'elle le demeurera en respectant les valeurs de la Charte des Droits et Libertés mais que chacun avait la responsabilité de s'intégrer et de respecter les valeurs fondamentales." (3)
Psychomédia avec sources:
(1) Le Devoir, 9 février 2007
(2) Matinternet, 8 février 2007
(3) Radio-Canada, 8 février 2007