L'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) et le Ministère de la santé français utiliseront désormais le terme "infection sexuellement transmissible" (IST) à la place de "maladie sexuellement transmissible" (MST), conformément à une recommandation de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), ont-ils indiqué dans un communiqué.
Le nouveau terme incite davantage au dépistage en l'absence de symptômes. En effet, une personne peut être porteuse d'une infection sans présenter de symptômes (être malade).
La gravité des IST est variable. Certaines peuvent être mortelles, comme le sida ou l’hépatite B; d’autres peuvent provoquer des cancers (les condylomes, les papillomavirus); pour d’autres, comme la chlamydiose, la syphilis et l’herpès, ce sont les complications qui sont à craindre : infections génitales graves, grossesses extra-utérines, stérilité….
Les meilleurs moyens de se protéger contre les IST est d’utiliser un préservatif et d’avoir recours au dépistage, rappelle l'Inpes.
Une campagne de communication a été lancée le 25 juin par le ministère de la Santé et l'Inpes dans la presse, à la radio et sur Internet.
Une brochure d'information indique les symptômes, leur délai d'apparition, le moyen diagnostic (prélèvement, prise de sang) et les complications graves si non traitées pour les IST suivantes:
- la blennorragie gonococcique
- la chlamydiose
- l’hépatite B
- l’herpès génital
- les mycoplasmes et la trichomonase
- les papillomavirus
- la syphilis
- le VIH/sida
Illustration extraite de la brochure "Le livre des Infections Sexuellement Transmissibles" du Ministère de la santé et des sports et de l'Inpes.
Psychomédia avec source: Inpes.
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