Drogue, secte et recrutement
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« D’une drogue à l’autre » titre L’EXPRESS qui indique que « sous couvert de lutte contre la toxicomanie, la Scientologie tente d’attirer de nouveaux adeptes ». Le journal qui a vu les bénévoles de l’association « Oui à la vie non à la drogue » distribuer des livrets d’information sur les drogues au métro Château Rouge et faire signer une pétition où l’on s’engage à devenir « ambassadeur pour une vie sans drogue », souligne que Fionna 12 ans qui prévoit d’apporter les livrets au lycée pour faire un exposé, ne regrette pas d’avoir signé quand on l’avertit que la Scientologie est une secte, car selon elle « c’est pour la bonne cause ». Karim, dont le frère est mort d’une overdose, assure que si ses enfants devaient
toucher à la drogue « il se tournerait vers cette association ». Affirmant que la Scientologie se sert de la drogue « pour s’offrir une virginité » et que par « méconnaissance » certains parents et jeunes toxicomanes risquent d’être recrutés, le magazine explique que le programme antidrogue dispensé depuis 1966, combine des exercices de communication et une « procédure de purification » (jogging, sauna, et vitamines à très hautes doses) pour environ 80 euros par jour. Et un taux affiché de 70% de succès. Dans un avis donné au Conseil national suédois de la santé en 1996, le Pr Folke Sjöqvist déclarait : ces méthodes « reposent sur des théories incorrectes et ne devraient pas être utilisées dans le cadre de la médecine suédoise ». D’après l’hebdo, les scientologues prévoient d’ouvrir un centre de désintoxication Narconon d’ici deux ans, sachant que le dernier avait fermé en 1984 après la mort d’une patiente.