"L’efficacité minime de la fampridine (Fampyra)
", qui a fait l’objet d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) européenne (mais qui n'est pas encore commercialisée en France) pour améliorer les troubles de la marche chez les personnes atteintes de sclérose en plaques, "ne justifie pas d’exposer les patients à des effets indésirables graves
", estime la revue Prescrire dans son numéro de novembre.
"Dans les essais cliniques disponibles, l’efficacité de la fampridine s’est révélée si minime (gain d’une seconde lors d’une marche de 7,5 mètres !) que les patients n’ont pas perçu d’amélioration de leur bien-être.
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"Cette efficacité minime s’accompagne en outre d’effets indésirables graves, notamment un risque accru de convulsions, ainsi que d’autres troubles neurologiques : troubles du sommeil, sensations vertigineuses, fatigue, etc. Des doutes existent quant à un risque éventuel d’infection urinaire accru, voire d’une augmentation des rechutes de sclérose en plaques.
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"La prise en charge des troubles de la marche repose d'abord sur les soins de kinésithérapie, estime la revue, en l'absence de traitement médicamenteux de référence. Deux médicaments injectables (baclofène intrathécal et toxine botulique en intramusculaire), d’utilisation très délicate, sont réservés à certaines situations, précise la revue.
Lire sur le site de Prescrire: Sclérose en plaques : pas de traitement médicamenteux oral des troubles de la marche