« Le premier traitement du reflux gastro-œsophagien (RGO) n'est pas médicamenteux
», souligne l'association française de consommateurs UFC-Que Choisir.
« Améliorer son hygiène de vie n'est pas facile, mais réellement utile.
»
En cas de reflux gastro-œsophagien, il est conseillé :
- de limiter les boissons pouvant exacerber les symptômes (thé, café, sodas) ;
- arrêter de fumer ;
- adopter une alimentation variée et équilibrée ;
- pratiquer une activité physique régulière (30 minutes par jour) ;
- maintenir un poids santé, c'est-à-dire rechercher un IMC compris entre 18,5 et 25. (CALCUL rapide de votre poids idéal et IMC)
Ces conseils sont « malheureusement plus faciles à énoncer qu'à mettre en œuvre
», comme le souligne l'association.
«
La bonne nouvelle, c'est qu'adopter un seul d'entre eux est déjà bénéfique, observe une étude menée sur des infirmières américaines. Les mesures n'ont pas toutes le même effet sur les symptômes du reflux. Cesser de fumer est celle qui a le plus d'impact, tandis qu'un IMC normal – compris entre 18,5 et 25 – est celle en ayant le moins. Adopter l'ensemble de ces 5 mesures s'avère encore plus avantageux : 37 % des symptômes du RGO peuvent être évités en les suivant correctement.»
Les médicaments antireflux dits inhibiteurs de la pompe à protons (1) sont trop fréquemment prescrits à l'encontre des recommandations, indiquait l'Agence française du médicament en 2018.
-
Les médicaments contre l'acidité gastrique liés à une augmentation des allergies
-
Les médicaments anti-reflux acide liés à une carence en vitamine B12 (fatigue, faiblesse...)
Pour plus d'informations sur les reflux gastriques et brûlures d'estomac, voyez les liens plus bas.
(1) En France : oméprazole (Mopral, Zoltum…), ésoméprazole (Inexium…), rabéprazole (Pariet…), pantoprazole (Eupantol, Inipomp, Pantozol Control…) et lansoprazole (Lanzor, Ogast, Ogastoro…).
Psychomédia avec source : UFC-Que Choisir.
Tous droits réservés.