L'agence française des médicaments (ANSM) a été informée par l'Agence espagnole de la survenue de troubles neuropsychiatriques, notamment des symptômes aigus de psychose, chez des patients atteints de la COVID-19 traités par hydroxychloroquine (Plaquenil).
Ces troubles « sont apparus principalement au cours des premiers jours de traitement, à des doses élevées, y compris chez des patients sans antécédents de troubles psychiatriques
».
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Le risque de troubles neuropsychiatriques est déjà connu avec l'hydroxychloroquine et la chloroquine (psychose, nervosité, insomnies, dépression, etc.) et pourrait être aggravé par le contexte lié à la pandémie et au confinement. Une évaluation est donc en cours au niveau européen.»
L'ANSM a « demandé aux promoteurs et investigateurs d’essais cliniques utilisant de l’hydroxychloroquine ou de la chloroquine de prendre en compte et de surveiller ce risque
».
« En parallèle, dans le cadre de la surveillance renforcée des traitements des patients atteints du COVID-19, les enquêtes des centres régionaux de pharmacovigilance de Dijon et Nice confirment chaque semaine le signal de sécurité sur les troubles cardiaques avec l’hydroxychloroquine.
»
Un nouveau signal sur des atteintes hépatiques et rénales graves avec l’association lopinavir/ritonavir (Kaletra et générique), un autre médicament en cours d'essai dans le traitement de la COVID-19, a également été identifié, mentionne l'ANSM.
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Psychomédia avec sources : ANSM.
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