Déconfinement « à haut risque » pour Montréal : projections des experts de l'INSPQ

« Un déconfinement à haut risque pour le Grand Montréal », titre Le Devoir.

Des experts de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) et d’un groupe de recherche de l’Université Laval ont dévoilé, le 8 mai, leurs scénarios sur l’évolution de la pandémie, avec ou sans déconfinement.

Ils concluent, dans un communiqué, que :

« Dans le Grand Montréal, un déconfinement dans la situation épidémiologique actuelle pourrait mener à une augmentation rapide des hospitalisations et des décès. »
« Dans les autres régions, environ 20 % des prédictions produisent un scénario où les hospitalisations et décès augmenteraient lentement à la suite des mesures de déconfinement. »

Le Devoir résume :

« Dans la grande région métropolitaine — qui inclut Montréal, Laval, la Montérégie, Lanaudière et les Laurentides — un assouplissement des mesures de confinement est susceptible d’alourdir “substantiellement” le bilan des autorités.

Concrètement, le nombre de personnes infectées pourrait dépasser les 10 000 cas quotidiens (confirmés et probables) dès juin. Le mois suivant, les décès liés à la COVID-19 pourraient atteindre la barre des 150 par jour. Quant aux hospitalisations, elles pourraient passer de 150 en juin à 500 en juillet.

Ces chiffres n’abordent que la transmission communautaire, et excluent les “milieux fermés” que sont les CHSLD. Le portrait modélisé se fonde par ailleurs sur les conditions épidémiologiques actuelles, sujettes à changement. »

Ces projections « ne prennent pas en compte l’offensive de dépistage annoncé vendredi par les autorités de santé publique. Celles-ci ont pour objectif de réaliser 14 000 tests de dépistage par jour, surtout dans les secteurs chauds de Montréal où la contamination communautaire demeure soutenue », précise Le Devoir.

Article du Devoir : Un déconfinement à haut risque pour le Grand Montréal. Rapport de l'INSPQ : Stratégies de déconfinement au Québec : projections.

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