Ce verdict impose 4,14 milliards en dommages punitifs et un versement de 550 millions en dommages aux plaignantes qui alléguaient que l'amiante dans la poudre de talc contenue dans certains des produits de l'entreprise a été la cause de leur cancer des ovaires, précise Radio-Canada.
Selon l'avocat des plaignantes, Me Mark Lanier, il s'agissait de la première cause où des jurés étaient au fait de documents montrant que Johnson Johnson savait que ses produits contenaient de l'amiante et n'avait pas averti les consommateurs.
En mai 2018, une action collective a été autorisée par la Cour supérieure du Québec, a rapporté Radio-Canada. La poursuite contre Johnson & Johnson et Valeant Pharmaceuticals a été déposée au nom de toutes les personnes au Québec ayant utilisé la poudre pour bébés de Johnson & Johnson ou le produit Shower to Shower racheté par Valeant pour leur hygiène personnelle et ayant reçu plus tard un diagnostic de cancer des ovaires.
Selon Me Tony Merchant, un avocat représentant la partie demanderesse, les entreprises savaient que les femmes utilisaient leurs produits pour leur hygiène personnelle et elles auraient dû diffuser des « avertissements explicites » ou retirer les produits du marché.
En mai, Radio-Canada rapportait que 41 femmes avaient décidé de prendre part à cette action collective.
Poudre Johnson & Johnson : nouvelle amende de 417 millions $ et des milliers d'autres poursuites
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