Le directeur général de l'assurance maladie, Nicolas Revel, a annoncé vouloir ouvrir, dès 2018, une négociation conventionnelle pour la mise en œuvre du remboursement de la télémédecine, rapporte Les Echos.
Une disposition légale pour le permettre pourrait être votée avec le prochain budget de la Sécurité sociale, à l'automne.
« En codifiant de nouveaux actes remboursés par la Sécurité sociale et en les inscrivant dans la convention médicale, on encouragerait chaque médecin à pratiquer son métier à distance, alors qu'aujourd'hui seuls quelques-uns s'y risquent.
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Le candidat Macron avait prôné le développement de la télémédecine pour lutter contre les déserts médicaux, rappelle le journal.
« Seules la téléconsultation et la télé-expertise seraient intégrées à la convention médicale. Dans le premier cas, le patient, accompagné par un professionnel, consulte un médecin à distance. Dans le deuxième, un médecin donne son avis à un confrère, en l'absence du patient. Seul le professionnel requis serait rémunéré, et non le requérant.
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« Le sujet de la télésurveillance sera abordé ultérieurement, car le suivi des patients à leur domicile ou en établissement spécialisé pourrait être tarifé par abonnement plutôt qu'à l'acte.
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A ce stade, l'Assurance-maladie n'évoque pas d'enveloppe financière supplémentaire pour financer les actes de télémédecine, qui vont se substituer aux consultations classiques.
Lors de la discussion de l'actuelle convention, en 2016, Nicolas Revel avait déjà essayé d'inscrire le remboursement de télé-expertises : le médecin qui envoyait des images au chirurgien vasculaire pour avoir son avis ne percevait pas de rémunération ad hoc, et le chirurgien seulement une demi-consultation, rapporte Les Échos.
« On n'a pas signé et on ne signera jamais une chose pareille », commente Jean-Paul Hamon, président de la Fédération des médecins de France (FMF) qui exige une « consultation conjointe » : 1,5 consultation pour le médecin requérant, idem pour le médecin distant.
Psychomédia avec source : Les Échos.
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