Le statut en vitamine D peut affecter le développement de maladies cardiovasculaires et la survie à ces maladies, soulignent les auteurs d'une étude publiée dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism (JCEM).
Jutta Dierkes de l'Université de Bergen (Norvège) et ses collègues ont étudié le lien entre les concentrations du biomarqueur 25-hydroxyvitamine D dans le sang et le risque de mortalité cardiovasculaire et toutes causes confondues.
Ils ont analysé des données concernant plus de 4 000 personnes souffrant d'angine de poitrine stable, suivies pendant 12 ans. Elles étaient âgées de 62 ans en moyenne au début de l'étude.
« Nous avons découvert que la bonne quantité de vitamine D réduit considérablement le risque de décès. Mais, trop ou trop peu augmentent le risque
», rapporte la chercheure.
Les résultats montrent qu'il est favorable d'avoir des valeurs sanguines entre 42 à 100 nmol/l. Des valeurs inférieures étaient liées à un plus grand risque de décès de maladie cardiovasculaire et de toutes causes. Et des valeurs supérieures, à un plus grand risque de décès de toute cause.
Il est difficile, explique la chercheure, d'établir une recommandation générale sur les apports de vitamine D. La quantité optimale de compléments varie d'une personne à l'autre. « Elle dépend de l'endroit où vous vivez (ensoleillement) et du type de régime alimentaire que vous avez
».
Les pays nordiques recommandent un apport de 10 microgrammes par jour de toutes les sources de vitamine D, les États-Unis recommandent 15 microgrammes et l'Allemagne, 20. Même si les Norvégiens reçoivent moins d'ensoleillement que les Allemands, ils consomment plus de poissons. Les poissons et l'huile de foie de morue sont des sources importantes de vitamine D pendant l'hiver, en plus des activités physiques en plein air pendant l'été, explique la chercheure.
Elle conseille à tous ceux atteints de maladies cardio-vasculaires de faire mesurer leur taux de vitamine D afin de mieux les réguler et d'évaluer le besoin en suppléments.
Ces résultats confirment ceux d'une étude danoise publiée en 2015 portant sur le lien entre les niveaux de vitamine D et la mortalité chez 247 574 personnes suivies pendant 7 ans.
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Psychomédia avec sources : University of Bergen, JCEM.
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