Après sa rencontre avec Barack Obama, le 10 novembre, Donald Trump a indiqué au Wall Street Journal qu'il envisageait de laisser en place certaines parties de l'Obamacare, l'Affordable Care Act adopté en 2010, qu'il disait vouloir abroger lors de sa campagne électorale.
Cette réforme phare de la présidence d'Obama a permis à 22 millions d’Américains d’avoir une assurance maladie.
L'une de ses priorités, a-t-il réitéré, est de tourner rapidement la page de cette réforme qui est devenue si impraticable et coûteuse que « vous ne pouvez pas l'utiliser
».
Il a indiqué vouloir préserver au moins deux des dispositions les plus populaires de la loi : l'interdiction aux assureurs de refuser un patient en raison de son état de santé et la possibilité pour les parents de faire bénéficier plus longtemps leurs enfants de leur couverture santé jusqu'à la mi-vingtaine.
« Je les aime beaucoup
», a-t-il déclaré.
Une abrogation de la loi signifierait la perte de millions de clients pour les compagnies d'assurance et un assaut de personnes non assurées dans les salles d'urgence des hôpitaux pour les soins de base, souligne le New York Times (NYT).
Plus de 100 000 Américains se sont précipités pour acheter une assurance santé en vertu de cette loi mercredi, au lendemain de l'élection, rapporte le journal.
Depuis l'élection, de nouveaux plans ont été présentés sur le site de transition présidentielle. Quelques nouvelles idées semblent s'aligner plus étroitement avec l'agenda républicain, note le quotidien. Certains voient dans le nouveau langage concernant la modernisation de Medicare, toujours selon le NYT, un clin d'œil à l'approche du congrès consistant à accorder des aides financières pouvant être utilisées pour acheter une assurance de santé privée.
Photo : Rencontre entre Barack Obama et Donald Trump à la Maison-Blanche le 10 novembre 2016. Wikipedia.
Psychomédia avec sources : Wall Street Journal, New York Times.
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