Il s'agit d'un domaine très actif de recherche, celui des puces implantées permettant le contrôle de l'injection de médicaments.
Les résultats d'un premier essai clinique testant une telle puce ont été présentés à la conférence annuelle de l'American Association for the Advancement of Science et sont publiés dans la revue Science Translational Medicine. La puce contrôlait à distance la diffusion d'un médicament pour le traitement de l'ostéoporose.
La technologie pourra être utilisée dans le traitement de plusieurs autres conditions de santé et maladies, telles que la douleur, la sclérose en plaques et le diabète, afin d'éviter le désagrément des injections ou faciliter l'adhérence aux traitements.
Robert Farra, président de la firme MicroCHIPS, Robert Langer du Massachusetts Institute of Technology, co-inventeur, et plusieurs collègues ont mené cette étude au Danemark avec sept femmes atteintes d'ostéoporose sévère.
L'appareil contenant la puce et 20 doses du médicament injectable teriparatide (Forsteo) était installé au niveau du bassin, sous la peau, dans une procédure de 30 minutes sous anesthésie locale. Les femmes rapportaient ne pas sentir l'appareil et désirer poursuivre cette forme de traitement après l'étude.
La puce peut être commandée à distance au moyen d'un ordinateur ou d'un téléphone portable (grâce à des ondes radio se situant dans une bande de fréquences dédiée aux appareils médicaux) afin d'ajuster le traitement.
La firme travaille à développer un appareil qui pourrait stocker des doses pour un an ou plus de médicaments. La technologie pourrait être disponible sur le marché d'ici 4 ans.
Illustration : Source: MicroCHIPS Inc.
Psychomédia avec sources: WebMD, Los Angeles Times. Tous droits réservés.