En France, le nombre d'infarctus du myocarde et de décès d'origine coronaire a baissé de 19% entre les périodes 2000/2003 et 2004/2007, selon une étude publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire de l'Institut de veille sanitaire. Une baisse, également constatée dans la plupart des pays d'Europe de l'Ouest, que les chercheurs attribuent au moins partiellement à la baisse de l'hypertension, de l'hypercholestérolémie, du syndrome métabolique et du tabagisme ainsi qu'à une stabilisation de l'obésité.
L'étude, menée dans trois villes par l'Inserm avec des universités, montre des différences nord-sud: le nombre de cas a diminué de 20% pour les hommes et 19% pour les femmes à Toulouse (avec la Haute-Garonne), de 22% et 23% à Strasbourg (avec le Bas-Rhin) et de 15% et 14% à Lille.
Des disparités qui "continuent à nous surprendre", explique le Pr Jean Ferrières (CHU de Toulouse), co-auteur, dont les propos sont rapportés par Le Figaro, "car les modes de vie se sont homogénéisés en France et les prises en charge (...) sont à peu près similaires dans ces trois villes. On s'interroge désormais sur des co-morbidités qui pourraient représenter des facteurs aggravant sur l'infarctus".
Une tendance à la baisse des maladies coronariennes est observée en France depuis le début des années 1980.
Les cancers devancent désormais les maladies cardiovasculaires comme première cause de décès, même si ce n'est pas encore le cas chez les femmes.
Psychomédia avec sources: InVS, Le Figaro. Tous droits réservés.