Le gouvernement du Québec vient de lancer une nouvelle campagne sur internet, au coût de $100 000, pour faire la promotion de la vaccination contre les virus du papillome humain (VPH) protégeant qui vise à protéger contre le cancer du col de l'utérus. La campagne «Vaccin, ou ceinture de chasteté?» est fortement critiquée.
Globalement, il semble qu'il soit surtout reproché de vouloir convaincre sans informer suffisamment et objectivement pour prendre une décision éclairée. Le seul choix raisonnable, sous-entend la campagne, est la vaccination. Alors même que des questions se posent, la légitimité de ce vaccin étant contestée par des experts internationalement.
Le Dr Marc Zafran, du Centre de recherche en éthique de l'Université de Montréal, qui critique depuis le début le programme de vaccination contre le VPH, qualifie la campagne «d'escroquerie intellectuelle».
Abby Lippman, épidémiologiste à l'Université McGill, se dit renversée par la campagne. Elle indiquait au Devoir en 2009, qu'il manque d'études indépendantes, crédibles et complètes pour juger de la sécurité et de l'efficacité du vaccin. Et, la durée précise de la protection n'est pas connue.
Le vaccin Gardasil est administré gratuitement aux filles en 4e année et en 3e secondaire. Il est passé d'une popularité de 81 % en 2008 à 78 % en 2010-2011, mentionne le Dr Alain Poirier, directeur de la santé publique, qui a lancé la campagne en conférence de presse lundi.
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