L'existence d'un nouveau virus, observé en 2008, comparable à celui de l'Ebola et ayant provoqué une fièvre hémorragique qui a été mortelle chez 4 personnes sur 5, a été révélée à la conférence annuelle sur les agents antimicrobiens et la chimiothérapie (ICAA) par le Dr. Nivesh Sewlall ayant traité le premier cas à Johannesburg.

Une guide touristique a été contaminée par ce virus à Lusaka (Zambie). Elle a été transportée dans un hôpital de Johannesburg (Afrique du Sud) où elle est décédée. Malgré des précautions exceptionnelles, quatre employés qui l'ont soignée ont été contaminés et trois d'eux sont décédés. Seule une infirmière a survécu grâce à un traitement de choc à base d'un antiviral, la ribavirine, utilisé contre l'hépatite C et B. Elle a mis un an pour se rétablir.

D'après une étude des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), ce virus, baptisé Lujo (deux premières syllabes de Lusaka et Johannesburg), est comparable à celui de l'Ebola.

Le mode de transmission n'a pas été déterminé, mais les auteurs de l'étude pensent que la transmission se fait par contact avec du sang ou avec des sécrétions corporelles contaminés, et non par les airs, car plusieurs personnes qui se trouvaient dans la même pièce que la malade sans masque n'ont pas été infectées.

Les symptômes provoqués par ce virus sont des poussées de fièvre, des douleurs musculaires, des éruptions cutanées suivies de diarrhée et de défaillances d'organe, notamment du foie.

Le virus a été classé comme un nouvel arenavirus, comme celui responsable de la fièvre hémorragique dite de Lassa apparu en 1969, au Nigeria.

Selon le Dr. Ian Lipkin de l’Université de Columbia, ayant publié une étude dans la revue Plus Pathogenes en mai 2009 sur ce virus, ce dernier serait transmis par des rongeurs.

Psychomédia avec sources:
TF1
Bloomberg