Une étude, réalisée à l'initiative de l'Association des pathologistes du Québec (FMSQ), dont a fait part Radio-Canada dans un reportage télévisé, révéle des marges d'erreur importantes dans les tests réalisés en pathologie pour des femmes ayant reçu un diagnostic de cancer du sein. Ces femmes pourraient avoir reçu un mauvais traitement à la suite de ces analyses de laboratoire erronées.

Ces tests déterminent le choix du traitement pour le cancer du sein: l'hormonothérapie ou le Herceptin.

La Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ) s'est dite déçue, jeudi, de la réaction du ministre de la Santé du Québec, Yves Bolduc.

Le président de la FMSQ, le Dr Gaétan Barrette, affirme que Québec était parfaitement au courant de la situation, malgré ce qu'en dit le ministre Bolduc. Il estime que le problème était connu depuis les premières révélations sur des erreurs dans des laboratoires terre-neuviens, en 2005.

Le président de la FMSQ mentionne aussi que des tests de pathologie sont nécessaires pour tous les types de cancer, et qu'on peut s'attendre à des marges d'erreur similaires pour les cancers touchant d'autres organes tels que le cancer du côlon et du cerveau.

L'Association des pathologistes du Québec demande la mise sur pied d'un programme complet de contrôle de la qualité des laboratoires.

De son côté, La Coalition Priorité Cancer au Québec a demandé au ministre, dans un communiqué de presse, de décréter immédiatement la révision de tous les tests de marqueurs du cancer du sein réalisés au cours des dernières années dans les laboratoires québécois.

Psychomédia avec sources:
Radio-Canada
CNW Group, communiqué de presse, Coalition Priorité Cancer au Québec