Deux millions et demi de personnes sont traitées en France pour le diabète, selon une étude de l’Assurance Maladie rapportée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire à quelques jours de la journée mondiale du diabète. Ce nombre a doublé en dix ans. À partir de 65 ans, 13% des personnes sont traitées pour la maladie.
Avec un taux de croissance de 5,7 % par an, le diabète est la deuxième affection de longue durée (ALD).
Des disparités géographiques importantes sont constatées.
En métropole, le quart nord-est et la Seine-Saint-Denis (5,1%) sont les zones les plus touchées.
"Du Nord-Pas-de-Calais (4,8%), de la Picardie (4,7%), à la Champagne-Ardenne (4,5%), la Lorraine (4,4%) et l’Alsace (4,5%) une large bande contiguë présente une fréquence nettement plus élevée que la moyenne nationale. Cette zone se prolonge par deux départements de la Bourgogne : l’Yonne et la Nièvre.
A l’opposé, le Grand-Ouest et le Sud-Ouest présentent des taux d’un à deux points inférieurs. Ainsi la Bretagne (2,6%), les Pays-de-la-Loire (3,2%), la Basse-Normandie (3,5%) et à un degré moindre le Sud-Ouest ont des taux faibles.
Les régions de l’arc méditerranéen ont des taux intermédiaires : 3,8% en région Paca et 3,9% en Languedoc-Roussillon.
L’Ile-de-France présente de fortes disparités : Paris (2,9%) et les Hauts-de-Seine (3,4%) où la prévalence est faible s’oppose à la Seine-Saint-Denis (5,1%) et au Val-d’Oise (4,5%). En région Paca, le département des Bouches-du-Rhône (4,3%) se distingue par un taux bien plus élevé que celui des autres départements de la région.
Les hommes sont plus à risque partout en France à l’exception du nord de la métropole où le nombre d’hommes et femmes diabétiques est équivalent.
Ce sont les régions d’outre-mer qui ont les prévalences les plus élevées: Réunion (7,8%), Guadeloupe (7,3%) et Martinique (6,8%). Les femmes y sont plus touchées que les hommes.
Psychomédia avec sources:
Le Figaro
France Info