Plus de 600 000 femmes américaines subiront une hystérectomie (opération qui consiste à enlever l'utérus) cette année. À l'âge de 60 ans, un tiers des femmes américaines auront subi cette chirurgie et dans la plus grande part des cas, les ovaires et les trompes de Fallope auront aussi été enlevés.
De ces hystérectomies :
- 35 % pour enlever des fibromes (tumeurs bénignes de l'utérus) ;
- 30 % pour traiter un problème de saignement « anormalement » important durant les menstruations. (Si autant de femmes ont des saignements aussi importants, peut-on dire qu'ils sont anormaux?)
Les autres causes fréquentes incluent l'endométriose (la croissance de tissu à l'extérieur de l'utérus) et la douleur pelvienne.
Actuellement deux fois plus de femmes dans la vingtaine et la trentaine subiraient une hystérectomie que les femmes dans la cinquantaine et la soixantaine.
Pour plusieurs, cette opération apporte un réel soulagement. Mais certains spécialistes croient que les deux tiers des hystérectomies ne seraient pas nécessaires.
Selon le Dr William Parker, auteur de « A Gynecologist's Second Opinion », à part pour le cancer, il existe pour tous les problèmes pour lesquels l'ablation de l'utérus est pratiquée des opérations alternatives plus légères qui préservent l'utérus et les ovaires, entraînent considérablement moins de complications et d'effets secondaires et permettent un rétablissement plus rapide. Étant données ces options, l'hystérectomie devrait être le dernier recours et non pas la première option.
Si les médecins ne proposent pas des opérations alternatives, affirme-t-il, c'est qu'ils n'ont pas appris à pratiquer ces nouvelles techniques qui peuvent être difficiles à maîtriser et que les compagnies d'assurance continuent à payer davantage pour des hystérectomies que pour les opérations alternatives.
Il est important que les femmes s'informent et questionnent sur les différentes options qui s'offrent à elles.
PsychoMédia avec source : Time en partenariat avec CNN