L'avancée en âge de la génération du baby-boom est en voie de plonger le Québec et le Canada dans une crise du cancer selon la Société canadienne du cancer qui croit qu'il est urgent de mettre en place une stratégie concertée de lutte contre cette maladie.
Plus d'une personne sur trois - 38 % des Canadiennes et 44 % des Canadiens - développera un cancer au cours de sa vie.
Partout au pays, les cancers les plus répandus demeurent le cancer du sein chez les femmes (5 900 nouveaux cas au Québec) et le cancer de la prostate chez les hommes (4 2004 nouveaux cas au Québec). Par contre, les taux de mortalité de ces deux cancers diminuent.
En 2007, le cancer du poumon demeure la principale cause de décès par cancer, aussi bien chez les femmes que chez les hommes : 6 200 au Québec (2 600 femmes et 3 600 hommes). En 25 ans, le tabagisme a régressé beaucoup plus lentement chez les femmes que chez les hommes. Fait nouveau : davantage de jeunes femmes (20 à 44 ans) que de jeunes hommes reçoivent un diagnostic de cancer du poumon et en meurent(6).
Le cancer colorectal constitue toujours la deuxième cause de mortalité par cancer (2 400 au Québec). Quelque 90 % des cas de cancer colorectal sont diagnostiqués chez des Canadiens de plus de 50 ans.
"Le risque d'être atteint du cancer augmente de façon importante avec l'âge", précise le Dr Gilles Pineau, président par intérim de la Société canadienne du cancer, Division du Québec. Les estimations pour 2007 montrent qu'au Canada 70 % des nouveaux cas de cancer seront diagnostiqués chez des personnes âgées de 60 ans et plus.
Comme plusieurs autres organismes, la Société canadienne du cancer revendique la reconnaissance sans équivoque du cancer comme priorité en matière de santé au Québec.
En outre, la Société canadienne du cancer estime que la qualité de vie et l'équilibre mental des personnes touchées pas cette maladie doivent être sérieusement considérés et faire partie intégrante de l'approche globale des soins prodigués en cancer. "Les manifestations de l'anxiété lors des traitements, les réactions psychologiques, les rapports avec l'entourage, les moyens à prendre pour composer avec la maladie sont aussi importants que l'aspect médical et thérapeutique", explique Mme Marie-Claude Lafleur, directrice des communications de la Société canadienne du cancer, Division du Québec
Source: CNW Telbec (Communiqué de presse)
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