Les psychiatres sénégalais ont déploré dans un point de presse, à la veille de la Journée mondiale de la santé mentale, la situation dans leur pays au plan de la santé mentale, mentionnant notamment le déficit de statistiques, les malades mentaux qui errent de plus en plus dans les rues ainsi que le manque notoire de spécialistes (une dizaine de psychiatres pour tout le Sénégal) et de services d’accueil.
Les services ne sont pratiquement disponibles qu'à Dakar et devoir s'y rendre pour les obtenir augmente la stigmatisation.

Dans les structures sanitaires, ce sont surtout les jeunes entre 18 et 30 ans faisant usage de drogues qui reçoivent des soins pour troubles mentaux.

Face à la pénurie de spécialistes, la principale stratégie du ministère de la Santé et de la prévention médicale est de promouvoir la décentralisation des soins de santé mentale tout en formant le personnel de santé sur place à tous les niveaux. L'organisation d'ateliers de formation est prévue pour 2008.

Quant au président de l’Association sénégalaise pour le suivi et l’assistance aux malades mentaux (Assamm), Ansoumana Dione, il a plaidé pour la construction dans chaque région du Sénégal de centres d’accueil au profit des malades mentaux.

Sources:
Sud Online.sn
Le Quotidien.sn

Pour vous exprimer sur ce sujet, visitez notre FORUM Soins en santé mentale.