Un nombre croissant de personnel militaire et de familles rapportent des problèmes émotionnels qui résultent du stress du déploiement des soldats en Irak. Plus de 30% des soldats déployés rencontrent les critères d'un trouble mental. Ces chiffres ne comprennent pas ceux qui n'identifient pas leur problème et ceux qui développent des symptômes après leur retour. Moins que la moitié de ceux-ci (de 23 à 40%) cherchent de l'aide. Parfois à cause du stigmate que constitue le fait de souffrir de troubles mentaux, mais parfois aussi parce que cette aide n'est pas disponible, selon le rapport. Par ailleurs, les vétérans ne sont pas suffisamment accompagnés dans la transition vers un retour à la vie civile.
Quarante pour cent des postes de psychologues dans l'armée et la marine ne sont pas comblés. Cette pénurie de psychologues augmente le stress pour ceux qui sont en exercice et affecte leur moral. Le rapport indique qu'un tiers du personnel en santé mentale est victime de surmenage et 27% avouent manquer de motivation pour leur travail.
Les enfants des familles des militaires sont également affectés par le déploiement des soldats. Actuellement 700 000 enfants aux États-Unis ont au moins un parent déployé outre mer. Avoir un parent dans une zone militaire peut être un des évènements les plus stressants qu'un enfant peut vivre, déclare le rapport.
Le rapport fait une série de recommandations pour le renforcement immédiat de la prise en charge des problèmes de santé mentale au sein de l'armée.
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