"Parlons du sous-financement des services de santé mentale dans la communauté, débattons des approches et des pratiques, questionnons le transfert des responsabilités vers les organismes communautaires et les CSSS sans leur donner les moyens en conséquence, voilà les vrais enjeux" estime M. Benoît Côté, président de l'AGIR et directeur de Pech, qui tenait à bien positionner le débat.
Le dernier transfert significatif de fonds vers les services de proximité dans la communauté date de près de dix ans, rappelle l'AGIR. Depuis, les investissements pour consolider les services dans la communauté se font au compte-goutte, selon la priorité du jour.
Tout en déplorant l'incident dont fut victime la policière en 2002, l'AGIR signale qu'à Québec des milliers de personnes ayant des problèmes de santé mentale vivent dans leur communauté et ne présentent pas plus de danger que Monsieur et Madame tout le monde. On ne peut élaborer une politique sociale à partir d'incidents isolés, même s'il est reconnu qu'un bon réseau de soutien dans la communauté permet de les minimiser.
L'AGIR est la nouvelle appellation du Regroupement des ressources non-institutionnelles en santé mentale de la Région de Québec (RRNISMQ), qui regroupe 37 organismes communautaires impliqués en santé mentale à Québec, Portneuf et Charlevoix. Ce regroupement, qui souligne cette année son 20e anniversaire, tenait à se démarquer du réseau de la santé et des services sociaux qui a récupéré l'appellation "non-institutionnelles" pour désigner ses ressources intermédiaires."
Source: www.newswire.ca
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Violence et maladie mentale: Un forum demandé par les policiers (Québec)
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