« Emplois à temps partiel, déménagements, bas salaires...
», Le Monde rapporte les témoignages de jeunes diplômés psychologues.
« Nombreux sont les jeunes diplômés en psychologie à connaître une insertion difficile. Seuls 63 % des diplômés en master occupent un emploi stable 30 mois après la sortie de l’université, selon des chiffres de 2017 du ministère de l’Enseignement supérieur.
»
Beaucoup doivent s’accommoder, malgré leur niveau bac +5, d’un statut précaire.
« Pour ces jeunes sortis d’un master de psychologie, le salaire brut annuel s’élève en moyenne à 25 000 euros par an, dix-huit mois après le diplôme, et à 26 500 euros, trente mois après le diplôme, indique le ministère de l’enseignement supérieur
», rapporte Le Monde.
« C’est très bas pour un emploi de cadre ou en profession libérale
», observe Jacques Borgy, secrétaire général du Syndicat national des psychologues.
« On observe une augmentation de l’insertion en exercice libéral depuis un peu plus de cinq ans
», note Jacques Borgy. « Aujourd’hui, 10 % des étudiants montent une activité libérale dans les deux ou trois ans qui suivent leur diplôme. Il y a dix ans, ils étaient seulement une poignée
», précise le journal.
La profession, estime M. Borgy, « pâtit d’un climat général qui tend externaliser les compétences, avec des établissements qui préfèrent faire appel ponctuellement à des psychologues libéraux plutôt que les embaucher
».
« Par ailleurs, la part de temps partiels dans la profession atteint un tiers des emplois plus de deux ans après le diplôme.
»
« Un tiers des jeunes diplômés doivent trouver un emploi en dehors de la région de leur université
», ajoute-t-il.
Dans Le Monde : Les galères des jeunes diplômés en psychologie : « On savait que ça ne serait pas simple ».
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Bac + 5 : plusieurs masters ont peu d'avenir pour le travail (France, 2017)
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