La Fédération interuniversitaire des doctorant.e.s en psychologie du Québec (FIDEP) a confirmé, dans un communiqué en date du 30 août, le boycottage des stages et internats à compter de la semaine prochaine.
Deux référendums se sont tenus la fin de semaine dernière. Les doctorants en psychologie de l’Université de Montréal ont voté à 77 % en faveur du maintien du boycottage des stages et internats. Ceux de l’Université du Québec à Chicoutimi ont, de leur côté, décidé d’inclure les stages à leur mobilisation.
Ainsi, toutes les universités francophones du Québec offrant des programmes de psychologie ou de neuropsychologie et membres de la FIDEP sont désormais en boycottage, à la fois des stages et des internats.
La Fidep a prévenu le gouvernement dès décembre 2015, « afin d’éviter tout impact sur les soins dispensés à la population
». Chaque année, les 700 doctorants en psychologie prodiguent des services professionnels à plus de 12 000 Québécois, majoritairement dans les réseaux publics.
Les doctorants en psychologie et neuropsychologie du Québec sont les seuls en Amérique du Nord à ne pas être rémunérés lors de leur internat de 1600 heures, soit un an de travail à temps plein. Ce, avec une formation universitaire d’au moins 6 ans. Avec un nombre d’années d’études équivalent, les résidents de première année en médecine du Québec sont rémunérés à partir de 45 000 $ par année.
Le 24 août, l'Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) a joint sa voix à celle de la FIDEP pour demander une action rapide du ministre Barrette dans ce dossier. L'APTS représente 32 000 membres, dont quelque 1000 psychologues œuvrant dans le réseau public.
Photo : Fidep sur Facebook.
Psychomédia avec sources : FIDEP, APTS.
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