La Fédération interuniversitaire des doctorants en psychologie du Québec (FIDEP)
a annoncé le début des pourparlers pour la rémunération de l’internat avec le cabinet du ministre de la Santé et des Services sociaux.
Le début de ces pourparlers survient 8 mois après l’annonce, dès décembre 2015, du boycottage des stages et internats par plus de 700 doctorants (450 stagiaires et 250 internes) à compter de septembre 2016.
« Il reste un peu moins d’un mois au ministre pour mettre en place une solution qui satisfera à toutes les parties ».
« À la demande du cabinet du ministre Barrette, la FIDEP lui a transmis une première proposition complète applicable dès septembre 2016 qui permettrait d’éviter les conséquences du boycottage des stages et internats
», indique le communiqué de la FIDEP.
Les internes en psychologie du Québec sont les seuls en Amérique du Nord à ne pas être rémunérés. Ils sont à l'université depuis 7 à 8 ans et portent ainsi un certain fardeau financier. La rémunération moyenne au Canada est de 31 000 $ par année, précise Radio-Canada.
La FIDEP représente 7 associations étudiantes de psychologie aux cycles supérieurs, regroupant près de 1800 membres. Sa mission principale est d’obtenir la rémunération de l’internat et d’améliorer l’accès aux soins psychologiques des Québécois.
En juillet dernier, la ministre de l'Enseignement supérieur, Hélène David, a confié à l'ancien président de l'Ordre des psychologues du Québec, Luc Granger, le mandat d'examiner la question de la rémunération des doctorants en psychologie. Le rapport est attendu pour octobre.
Photo : Page Facebook de la Fidep.
Psychomédia avec sources : Fidep, Radio-Canada.
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