Le plaignant principal, un homme souffrant de schizophrénie nommé M. D., a été menotté et mis en isolement dans une cellule des palais de justice de Laval et de Montréal alors qu'il attendait une audience. Il contestait alors une requête de l'IPP visant à lui administrer des soins contre son gré.
Entre janvier 1999 et décembre 2002, jusqu'à 229 personnes ont été menottées, fouillées à nu et isolées en cellule pendant leur hospitalisation alors qu'ils n'étaient ni des prévenus ni des détenus en attente de procès, comme certains des patients de l'Institut, mais des personnes atteintes d'une maladie mentale. Ils devaient aussi se soumettre à la prise de leur photo et de leurs empreintes digitales.
L'IPP a toujours nié avoir eu des pratiques violant les droits fondamentaux. Le présent règlement, indique l'Institut épargne toutefois aux parties la tenue d'un procès long et coûteux.
Psychomédia avec sources:
Canada Newswire, Communiqué de presse de l'Association des groupes d'intervention en défense des droits en santé mentale du Québec
Le Devoir