Ces travaux sont publiés dans la revue Nature Chemical Biology.
Une injection de cette hormone a fait maigrir les souris d'un quart de leur poids et réduit leur masse graisseuse de 42% en l'espace d'une semaine. Sur un mois, le poids perdu était de 28% et la masse graisseuse était réduite de 62.9%.
Ces résultats remarquables suscitent un enthousiasme prudent chez les chercheurs du domaine. En 1995, rapporte Dr. Lou Aronne (expert en obésité), un enthousiasme similaire avait suivi les essais montrant une efficacité de l'hormone leptine (supprimant l'appétit) pour la perte de poids chez des souris. Mais les études chez l'humain n'ont pas montré une telle efficacité.
Beaucoup de recherches sont encore nécessaires pour que la nouvelle hormone de synthèse puisse éventuellement être testée chez l'humain, ce qui ne pourra se faire avant plusieurs années.
Peu de médicaments sont actuellement sur le marché pour la perte de poids. Ils sont d'une efficacité jugée modeste et comportent des effets secondaires limitant leur usage. Plusieurs compagnies pharmaceutiques travaillent au développement de tels médicaments. Certains de ces derniers sont en phases d'essais cliniques et les laboratoires se préparent à faire des demandes d'autorisation de mises en marché. Il s'agit de combinaisons de médicaments psychotropes (agissant sur des centres du cerveau).
(1) Le glucagon est une hormone secrétée par le pancréas dont l'action est contraire à celle de l'insuline. Il est libéré lorsque le niveau de sucre dans le sang est faible afin de corriger l'état hypoglycémique. Il agit sur le foie dont la réponse libère du glucose dans le sang. Le glucagon est utilisé pour le traitement de l'hypoglycémie. Le GLP-1 stimule la sécrétion d'insuline et réduit la sécrétion de glucagon. Il réduit l'appétit et la prise alimentaire.
Psychomédia avec source : Pharmacorama.
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