Dans un article d'opinion publié dans Le JDD, Martin Winckler (Marc Zaffran), écrivain et médecin généraliste, réagit à la plainte déposée par la Fédération des médecins de France contre l'Agence du médicament (ANSM) pour obtenir le retrait d'autorisation de mise sur le marché (AMM) de ces pilules.
"Le problème n’est pas que ces contraceptifs plus dangereux que ceux de 2e génération aient été mis sur le marché, mais qu’ils aient été prescrits massivement à des femmes à qui ils n’auraient pas dû l’être
", estime-t-il.
"Pourquoi les avertissements émis par la Haute Autorité de santé n’ont-ils pas été écoutés? L’exemple de Diane 35, traitement anti-acné délivré depuis trente ans à des centaines de milliers de femmes comme pilule hors cadre juridique, prouve bien que de nombreux professionnels ne respectent pas les indications des médicaments
".
"(...) dans toutes les facs de médecine, on continue d’exagérer les mérites de la pilule, en partie parce que c’est plus simple : un mot sur une ordonnance au lieu de longues minutes pour mettre un implant ou un stérilet.
"
"Le tout-pilule est une exception française. L’industrie pharmaceutique a endoctriné – et parfois même acheté – certains grands patrons hospitaliers très influents auprès des étudiants.
"
Les médecins devraient être mieux formés pour offrir les choix disponibles aux femmes. Ces dernières seraient ainsi exposées à moins de risques d'effets secondaires.
Lire dans Le JDD: Pilule : "Les médecins sont les premiers responsables"
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