Être atteint d'une maladie mentale n'est pas facile pour personne, ni pour la personne, ni pour son entourage qui ne sait comment agir par manque d'information. Je suis dépressive majeure depuis bientôt deux ans dans mon cheminement, j'ai dû vivre avec cette maladie qui, même si j'ai travaillée très fort, je ne connais pas encore tout. Ni la cause véritable, ni les effets médicamenteux (qui changent souvent), ni mes réactions face aux autres...etc
Souvent, il me parle comme si je n'étais rien, déjà que je me sens de trop. Il hausse le ton, me dit des mots durs, m'interompre quand j'essaie de lui parler. Notre relation s'en va à la dérive, je ne sais plus quoi faire. Je me sens confronter à chaque moment. Un soir, où j'ai pris mon courage à deux mains, je suis partie pendant qu'il me parlait comme si je l'ignorait, il m'a suivi et me criait tous les noms. J'ai juste eu le temps de dire que je suis une personne aussi et que j'ai le droit d'être respecter, de me faire parler comme il faut sans attaque verbale continuelle comme si j'étais la seule cause de tout ce qui se passe dans notre maison.
Je ne sais plus quoi faire, on s'éloigne, on ne se comprends plus, il a même été question de séparation...mais nous avons des enfants...
Il m'a même dit que si le climat familial ne changeait pas, comme si j'étais la seule si le climat familial allait mal..., il partirait...encore des menaces.
Je n'ai jamais vécu la violence physique, mais je pense que subir se genre de menace, se sentir toujours reponsable de tout se qui arrive et se faire parler comme si on n'était rien, ce n'est rien pour aider quand on a besoin d'aide et d'un entourage compréhensif et présent.
Je fais une barrière autour de moi, pour me protéger de ces agressions, mais la barrière à deux sens, me protéger, mais aussi me renfermer et moins parler, m'isoler... Je ne sais plus comment m'en sortir, je fais des efforts pour sortir de cette situation. Si une autre personne que mon conjoint agissait de la sorte, ça me ferait moins mal, mais là, je le vois tous les soirs, il est dans la maison et me côtoit à peine. On ne parle quand on est obligé, sinon, c'est la chicane...