On observe quelques disparités selon les groupes sociaux. Les plus âgés dînent généralement plus tôt (vers 19h.) ainsi que les moins diplômés, les individus aux plus bas revenus et les familles avec enfants. Les célibataires, les plus riches et les plus diplômés sont ceux qui dînent le plus tard.
Cet horaine serait, selon l'auteur de l'étude, plus ou moins déterminé par les programmes télé. Programmes télé que regarderent davantage les hommes pendant que les femmes font davantage de trauvaux ménagers.
En effet, les femmes sont aux tâches ménagères (cuisine, linge, ménage) et les hommes devant la télé, en début de soirée. Tout le monde se retrouve à table, puis un grand nombre de femmes alternent ensuite tâches ménagères et télévision, constate le sociologue. Les femmes, toutes classes sociales confondues, font en moyenne une heure par jour de ménage.
Mentionnons que les données sur lesquelles se base la recherche datent tout de même de 9 ans. Elles précèdent les changements apportés par Internet dans l'emploi du temps.
L’organisation de la soirée des Français et la place du dîner a très peu changé entre 1986 et 1998, conclut le chercheur, contrairement à ce que supposent les discours sur la déstructuration des repas traditionnels.
Selon le sociologue, «Ce dîner, qui reste sacré et ritualisé, alors qu'il est en voie de disparition dans les autres pays européens, sauf chez les Hollandais et les Flamands, a des conséquences directes sur le corps et la santé. Ce n'est sans doute pas un hasard si les Français, et en particulier les Françaises, ont la corpulence la plus faible d'Europe.»
Pour vous exprimer sur ce sujet, visitez notre FORUM Mode de vie