Sharron Hinchcliff de l'Université de Sheffield et ses collègues ont constaté que la sexualité des femmes diffère grandement d'une à l'autre et n'est pas toujours liée aux facteurs biologiques tels que les changements hormonaux.
Presque toutes avaient vécu des changements dans leur sexualité. Ces changements étaient cependant souvent liés à des facteurs externes tels que la prise en charge d'un proche malade, le faible désir sexuel du partenaire et la qualité de la relation en même temps que de facteurs biologiques tels que les changements perçus dans les niveaux hormonaux. Les chercheurs concluent que les femmes traversent beaucoup de changements durant cette période et que ces derniers contribuent aussi aux changements dans la sexualité.
Les chercheurs souhaitent apporter une nouvelle perspective par rapport à la conception de plus en plus médicalisée de cette période de la vie.
"La recherche biologique tend à rapporter l'impact négatif de la baisse des niveaux d'hormones sur la capacité des femmes de s'engager dans des relations sexuelles et d'en profiter, alors que notre étude montre que certaines femmes vivent en fait une augmentation de leur désir sexuel durant cette période."
"En mettant en évidence cette variabilité, nous espérons remettre en question les perspectives qui traitent les femmes comme un groupe homogène ou qui considèrent la ménopause comme un événement qui affectera la sexualité de toutes les femmes de la même manière."
Psychomédia avec source: University of Sheffield.
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