Paul Knekt et ses collègues du National Institute for Health and Welfare finlandais ont mené cette étude avec 3.173 Finlandais, âgés de 50 à 79 ans, suivis pendant 30 ans.
Les participants se trouvant dans les 25% ayant les niveaux de vitamine D les plus élevés (au moins 50 nmol/l) avaient un risque réduit de 65% de développer la maladie comparativement à ceux se situant dans les 25% ayant les niveaux les plus faibles (moins que 25 nmol/l).
Ces résultats appuient l'hypothèse selon laquelle une carence chronique de vitamine D est un facteur de risque de la maladie Parkinson", concluent chercheurs.
La vitamine D protégerait les cellules nerveuses qui sont graduellement perdues dans la maladie. Des études précédentes ont montré que la partie du cerveau la plus affectée par la maladie (la substance nigra) a des niveaux élevés de récepteurs de la vitamine D, ce qui suggère que la vitamine peut jouer un rôle important dans le fonctionnement normal des cellules nerveuses de cette région.
Une étude menée par Marian L. Evatt de l'Université Emory avec 300 personnes (publiée en 2008 dans les Archives of Neurology) montrait que 55 % des personnes souffrant de la maladie de Parkinson n'avaient pas des niveaux suffisants de vitamine D comparativement à 36 % des personnes en bonne santé.
Des études ont aussi lié la carence en vitamine D à d'autres troubles neurologiques, tels que le déclin cognitif, la maladie d'Alzheimer, la sclérose en plaques, la schizophrénie, l'autisme, la douleur chronique et la dépression. La carence en vitamine D a aussi été liée aux maladies cardio-vasculaires, au diabète, à l'obésité, aux cancers, aux allergie, à l'asthme, à la grippe, à l'arthrite rhumatoïde, ...
Psychomédia avec sources:
Scientific American, BBC
Tous droits réservés