Lori Drew, une mère de famille du Missouri accusée de cyber-harcèlement au moyen d'un faux profil sur MySpace envers une jeune voisine de 13 ans qui s'est suicidée par la suite, doit comparaître lundi devant un tribunal de Los Angeles afin de connaître sa sentence. Il s'agit de la première poursuite américaine concernant le cyber-harcèlement (selon le Computer Fraud and Abuse Act). Elle est passible d'une sentence maximum de 3 ans de prison et $300,000 d'amende.
L'automne dernier, un jury de Californie l'a trouvée coupable de trois délits pour avoir accéder illégalement à des ordinateurs protégés de MySpace (en violant les conditions d'utilisation). Le jury étant cependant dans l'impasse concernant le chef de violences psychologiques volontaires, elle a été jugée non coupable sur ce chef.
Lori Drew s'en était prise à Megan Meier, selon le procureur, alors qu'elle savait la jeune fille vulnérable. «L'accusée savait que Megan Meier était dépressive, suicidaire et obsédée par les garçons», avait-il relevé pendant le procès, mais elle l'a néanmoins «tourmentée, embarrassée, humiliée, elle s'est moquée d'elle et l'a blessée».
Psychomédia avec source:
Wired News
Le Nouvel Observateur